Grands entretiens avec les pères fondateurs de la théorie des organisations (1997-2010)

1997 – démarrage des grands entretiens avec les pères fondateurs de la théorie des organisations.
Erhard Friedberg, alors professeur à Sciences-Po et directeur du CSO, avec une première rencontre avec Michel Crozier. 
1998 – une nouvelle série d’entretiens réalisés à l’automne aux Etats-Unis permettent d’interviewer de rencontrer : 

  • Paul LAWRENCE (américain), sociologue, un des fondateurs de la théorie de la contingence structurelle. (a travaillé avec J. Lorsch).
  • James G. MARCH (américain), politologue, membre fondateur du groupe de Carnegie théoricien de la décision, inventeur (avec J. Olsen et M. Cohen) du modèle de décision dit « modèle de la poubelle ») et penseur avec J. Olsen, du néoinstitutionnalisme.
  • Charles PERROW, (américain), sociologue, fondateur (avec d’autres) de la théorie de la contingence structurelle, a beaucoup travaillé sur la gestion des risques dans les organisations
  • Thomas C. SCHELLING, (américain), économiste, prix Nobel 2005, théoricien de la négociation et des effets de compositions, spécialiste de la théorie des jeux
  • Herbert A. SIMON, (américain), économiste et psychologue cognitif, fondateur du Groupe de Carnegie, Prix Nobel 1972 pour ses travaux sur la rationalité limitée.
  • William Foote WHYTE, (américain), anthropologue social d’orientation interactionniste, un des pères de la sociologie industrielle aux États-Unis, auteur de Street Corner Society.

1999, en févier et mars, une nouvelle série a lieu.

  • Peter DRUCKER, (austro-américain), expert et consultant international, fondateur de la science du management.
  • Paul LAWRENCE (américain), sociologue, un des fondateurs de la théorie de la contingence structurelle. (a travaillé avec J. Lorsch).
  • Charles E. LINDBLOM (américain), économiste, connu pour sa critique de la planification rationnelle mais aussi de la myopie du marché.
  • James G. MARCH (américain), politologue, membre fondateur du groupe de Carnegie théoricien de la décision, inventeur (avec J. Olsen et M. Cohen) du modèle de décision dit « modèle de la poubelle ») et penseur avec J. Olsen, du néoinstitutionnalisme.
  • Philip SELZNICK, (américain), sociologue, théoricien de la bureaucratie, père d’une perspective « institutionnaliste » sur les organisations.

2000 à 2010Après ces deux épopées américaines, d’autres voyages suivront qui permettront à Erhard Friedberg de rencontrer : 

  • Nils BRUNSSON, (suédois), sociologue, théoricien en vue du courant néoinstitutionnaliste, a développé sa réflexion sur l’organisation irrationnelle et sur l’hypocrisie organisationnelle.
  • Ronald BURT, (américain), sociologue, un des fondateurs de l’analyse des réseaux.
  • Marc GRANOVETTER, (américain), sociologue des réseaux sociaux et un des fondateurs de la sociologie économique aux Etats-Unis.
  • Michael HANNAN (américain), sociologue, fondateur, avec John Freeman, du courant de la « population ecology of organizations »
  • David HICKSON, (britannique), fondateur avec Derek Pugh du « Groupe d’Aston » et de la théorie de la contingence structurelle.
  • Jay LORSCH (américain) sociologue, un des fondateurs de la théorie de la contingence structurelle. (a travaillé avec Paul Lawrence).
  • Michael MACCOBY, psychosociologue, ancien élève d’Erich Fromm, théoricien de la recherche action, du changement dirigé et du leadership.
  • Marc MAURICE (français), sociologue, auteur (avec J.-J Sylvestre et F. Sellier) du courant de « l’analyse sociétale » et « néoinstitutionnaliste » à la française.
  • John MEYER, sociologue, un des fondateurs du néo-institutionnalisme dans l’analyse organisationnelle.
  • Douglass NORTH, (américain), économiste, prix Nobel 1993, fondateur de l’histoire économique quantitative (Cliometrics), un des pères d’une théorie économique des institutions.
  • Johan P. OLSEN (norvégien), sociologue, inventeur (avec J. March et M. Cohen) du modèle de décision dit « modèle de la poubelle ») et penseur avec J. March, du néoinstitutionnalisme.
  • John PADGETT (américain), sociologue.
  • Jeffrey PFEFFER, (américain), sociologue, connu pour ses analyses du pouvoir dans les organisations, auteur d’une perspective d’analyse (avec G. Salancik) dite de « resource dependence ».
  • Walter W. POWELL, (américain), sociologue, un des fondateurs (avec P. DiMaggio) de la réflexion néo-institutionnaliste (le notion de champ organisationnel) en théorie des organisations, et théoricien des réseaux.
  • Alain TOURAINE, (français), sociologue, un des fondateurs de la sociologie du travail française, théoricien des mouvements sociaux et de l’intervention sociétale.
  • W. Richard SCOTT (américain), sociologue, avec J. Meyer, un des pères de la perspective néoinstitutionnaliste dans la théorie des organisations.
  • Arthur STINCHCOMBE, (américain), sociologue influent, spécialiste des organisations, précurseur de la théorie de la contingence structurelle et de l’écologie des organisations.
  • Harrison WHITE, (américain), sociologue, un des pères de la théorie des réseaux sociaux, auteur d’une perspective sociologique pour l’étude des marchés de produits.
  • Oliver WILLIAMSON, (Prix Nobel d’économie).
  • Jean-Pierre WORMS, (français), sociologue engagé.
  • Mayer ZALD (américain), sociologue.

« Les archives vivantes des théories de l’organisation »

*Screeningorganisation SAS a repris en 2014 le projet « Les archives vivantes de la théorie des organisations » initié par R&O MILTIMEDIA en 1998 par le Professeur Erhard Friedberg.
Plus de 300 heures de rushs ont été produites avec les grands personnages de la théorie des organisations.